Triste réalité retranscrite de façon poignante au travers de différents témoignages, celle de la difficulté à recruter des vétérinaires ruraux.
« Une récente étude publiée dans le Monde indique que « Sur les 18 500 vétérinaires que compte la France, seuls 4 000 exercent encore en zone rurale. Un risque de pénurie qui fait craindre des conséquences sanitaires. » On ne peut pas jeter la pierre aux vétérinaires qui s’orientent où se re concentrent sur les petits animaux. Il n’est pas évident que la rentabilité soit meilleure mais la charge de travail est sans doute inférieure quoique .... il ne faut pas oublier que le vétérinaire « notable » à l’aise financièrement a été pendant longtemps la cible des organismes agricoles.
D’une certaine façon l’homme à abattre d’où la fuite.
Pour ma part j’ai d’abord exercé à 90% en rural, puis en activité mixte rurale équine canine puis en exercice strictement petits animaux et j’ai donc une vision complète de la profession .
L’âge venant, une fois les épaules détruites par vêlages poulinages, saisons de Monte ...il est naturel que nous recherchions une activité moins physique.
Il est à souhaiter que les jeunes relèvent le défi sinon la pratique vétérinaire sera permise à une multitude d’intervenants dont les capacités ne seront pas à la hauteur et les victimes en seront en premier lieu les animaux et au second plan leurs propriétaires !
Pour ma part j’ai pu constater que les exploitations les plus médicalisées étaient les plus rentables sans parler de la qualité de vie , ce qu’on appelle maintenant le « bien-être des animaux » qui tout en étant dédié à la production n’en demeure pas moins des êtres sensibles. »
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